©Arnaud Roiné

Déplacé tout au long de son enfance à travers la France puis en Afrique de l’ouest, Pierre assimile très vite le goût de l’aventure et des voyages.
Fils de pilote d’avion, il se fera un point d’honneur de vivre au Cambodge après ses études de journalisme afin de « coller des images sur les récits de son père » qui a fait du rapatriement sanitaire sous la fin de l’ère khmer rouge. 
Au détour d’un reportage, dont Pierre fait l’objet à l’âge de 12 ans, il est encadré par une équipe de TF1, dont le caméraman est Manuel Joachim. Le grand reporter lui laisse sa carte professionnelle et l’encourage à revenir vers lui quand il sera plus grand. Les années passent et une maladie foudroie le lauréat du prix Albert Londres 1998 avant que Pierre ne puisse revoir celui qui lui avait parlé avec tant de passion de son métier. Il en gardera un goût amer. 
Après des études de commerce international Pierre intègre l’ESJ Paris en 2009 avec option audiovisuelle.Il n’est pas à l’aise devant la caméra et se dit qu’il sera comme son défunt exemple : JRI. Il veut « mettre en boîte » les images en parcourant le monde. 
Passionné par le continent africain et pour les besoins d’un stage, il travaille pour RFI et fait la connaissance de Juan Gomez qui anime une des émissions les plus écoutées en Afrique, « Appels sur l’actualité ». Après cela, Pierre saute dans un avion pour Bamako. Il photographie à l’occasion de la commémoration d’indépendance, le président Amadou Toumani Touré en compagnie du colonel Kadhafi et tire un plaisir indescriptible d’être ainsi à son tour témoin de l’histoire. 
Après ses études de journalisme, Pierre passe six mois au Cambodge en tant que journaliste pour un journal francophone. À son retour, il intègre l’ECPAD, la cellule audiovisuelle du ministère des Armées, en tant que caméraman. Il rencontre dans cette célèbre institution de l’images de véritables passionnés qui lui permettent de perfectionner sa technique de prises de vue. Il y connaît ses premiers départs en mission qui le mènent souvent aux quatre coins de la France. Son expérience la plus ardue est sans conteste la mission au Groenland, lors de laquelle il parcourt plus de 200 km en ski de randonnée, afin de suivre les commandos de montagne. Des conditions extrêmes qui éprouvent le matériel et le reporter lui-même mais dont il garde un souvenir impérissable. 

Après un cycle professionnel de cinq ans, Pierre quitte l’ECPAD en juin 2018. Depuis, il est journaliste pigiste pour  et collabore avec différentes sociétés de productions audiovisuelles, telles que Il cherche continuellement à s’investir dans de nouveaux projets, il est par ailleurs en phase d’écriture de projets pour d’autres sociétés.

Durant plusieurs mois il développe un projet qui lui tient particulièrement à coeur. une idée qui a fleurit lors du premier défilé sur les Champs Élysées des ERIS, l'unité spéciale des prisons françaises. Avec l'aide de BO TRAVAIL! puis de Fabien Lemaire, il co-réalise son premier documentaire de 52' : ERIS, UNE UNITÉ D'ÉLITE EN MILIEU CARCÉRAL
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